Courante chez les hommes après la quarantaine, l’alopécie -chute de cheveux progressive et durable- touche également les femmes. Les causes peuvent être nombreuses. Heureusement, des solutions existent pour remédier à ce problème qui entraîne son lot de complexes.
Nos cheveux tombent à raison de 40 à 100 par jour. Il s’agit d’un processus naturel et normal.
Hommes ou femmes, nous perdons tous nos cheveux de manière plus importante lors d’un changement de saison (et notamment au printemps et en automne) ou en cas de période stressante mais dans la majorité des cas, cette chute de cheveux plus conséquente qu’à l’accoutumée est temporaire.
Si celle-ci perdure sur plusieurs mois, et si les cheveux n’entament plus leur processus de repousse, nous sommes face à un problème d’alopécie androgénétique.
L’alopécie androgénétique touche 20% des femmes après 40 ans.
Dans ce cas, il convient de prendre rapidement conseil auprès d’un médecin capillaire, afin de mettre en place le traitement idéal selon l’origine de l’alopécie.
Les signes de l’alopécie androgénétique féminine
Alors que l’alopécie masculine se concentre sur les tempes, la ligne frontale et l’arrière de la couronne, l’alopécie féminine est plus diffuse.
Lors d’une alopécie féminine, la phase de croissance du cheveu est plus courte : le cheveu tombe mais ne repousse plus.
La chevelure devient ainsi clairsemée mais l’altération de la chevelure n’est heureusement jamais totale.
L’alopécie féminine à un stade avancé se remarque par un aspect d’éclaircissement en sapin au niveau de la raie centrale.
L’alopécie androgénétique féminine est évaluée grâce à la classification de Ludwig.
Les causes de l’alopécie androgénétique féminine
De nombreux facteurs peuvent provoquer une alopécie androgénétique féminine. Selon notre patrimoine génétique, qui est à prendre en compte dans tout diagnostic, le cuir chevelu, les follicules pileux et la fibre capillaire peuvent être plus sensibles en cas de désordre hormonal.
Les follicules possèdent des récepteurs à certaines hormones comme les œstrogènes ou la progestérone. Résultat : lors d’un déséquilibre hormonal comme cela peut être le cas au cours des premiers mois de la grossesse, après un accouchement ou au temps de la ménopause, les cheveux tombent en plus grande quantité.
Un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde peut aussi être associé à une alopécie féminine.
D’autres raisons sont à mettre en lumière : une alimentation déséquilibrée et un régime trop strict peuvent entraîner des manques en zinc, en fer, en magnésium ou en calcium. Une carence en méthionine et en cystéine, deux acides aminés composant la kératine, protéine indispensable à la vitalité du cheveu, se révèle souvent.
Certaines maladies entrainant une sécrétion trop élevée d’hormones mâles sont parfois à l’origine d’une chute de cheveux durable.
À noter que le stress, l’angoisse, un épisode traumatisant (deuil, divorce) peuvent aussi être les éléments déclencheurs d’une alopécie.
La prise de traitements (pilules contraceptives mal adaptées, médicaments pour soigner l’épilepsie ou l’hypertension) ou une anesthésie sont aussi des pistes à explorer.
Le médecin capillaire aura pour mission première de trouver la cause de votre alopécie, afin de vous proposer le traitement le plus adapté.
Au niveau des traitements
En cas de chute de cheveux, le premier réflexe consiste à équilibrer son alimentation. Des ingrédients contenant des acides aminés soufrés comme les céréales, les œufs, les viandes et certains poissons sont à privilégier.
En parallèle, de nombreux remèdes anti-chutes, sous forme de shampoings, de lotions et de compléments alimentaires sont à votre disposition dans les pharmacies.
Mais si l’alopécie androgénétique est avérée, alors ces traitements ne suffiront pas.
Il est très important de procéder à un bilan auprès d’un médecin capillaire dès qu’une chute de cheveux perdure.
Depuis plus de dix ans, je propose des traitements efficaces et non-invasifs à mes patientes atteintes d’alopécie androgénétique.
Une méthode conjuguant mésothérapie et luminothérapie permet de régénérer l’écosystème capillaire en perte de vitesse.
Pour les cas d’alopécie les plus sévères, il faut souvent envisager une micro-greffe capillaire.
Notre technique d’implants capillaires, indolore (elle est pratiquée sans incision et ne laisse donc aucune cicatrice) consiste à prélever manuellement des cheveux sur la zone donneuse pour les réimplanter, follicule par follicule, sur les zones dégarnies.
Cette micro-greffe se pratique sous anesthésie locale pour plus de confort pour les patientes. Elle offre un effet naturel.
Les cheveux réimplantés reprennent ensuite naturellement leur cycle de repousse. Le résultat est durable dans le temps.
Les patientes retrouvent ainsi une chevelure dense et harmonieuse.
Elles reprennent également confiance en elles. Car les cheveux sont un atout charme incontournable.
Mon équipe et moi-même restons à votre disposition pour vous conseiller si vous êtes confrontée à un problème de chute anormale de cheveux.